Front de libération nationale (Algérie)

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Histoire de l'FLN

Fondé le 10 octobre 1954 en Algérie, le FLN apparut publiquement le 1er novembre 1954 pour engager une lutte de libération nationale contre la « France coloniale », présente depuis 1830, et pour la création d'un État algérien démocratique et populaire.
Il a été créé à l'initiative du Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA), en appelant à l'union de toutes les forces politiques nationalistes pour la lutte de libération du pays. Il est composé par ceux qui deviendront les six « chefs historiques » du FLN : Krim Belkacem, Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M'Hidi, Mohamed Boudiaf, Rabah Bitat, Didouche Mourad.
Sa première apparition se traduisit dans les faits par des attaques plus ou moins désordonnées contre l'armée française, installations militaires, commissariats, entrepôts, équipements de communications, et des bâtiments publics, principalement dans les régions des Aurès et de la Kabylie. Ces attaques, qui prirent par la suite le nom de Toussaint rouge, s'accompagnèrent de la déclaration dite du « 1er novembre 1954 », dans laquelle le FLN invitait le peuple d'Algérie à s'associer à la « lutte nationale ». Le front nationaliste algérien est le premier mouvement nationaliste à user de la violence et l'adoptant comme mode principal d'action. Il marquait ainsi une rupture avec les autres mouvements tels que l'Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) de Ferhat Abbas, le Mouvement national algérien (MNA) de Messali Hadj ou encore l'Association des oulémas musulmans algériens. Cependant, en mai 1955, Ferhat Abbas rejoint le FLN dans sa lutte pour l'indépendance. Des attaques furent organisés par le FLN (Front de Libération Nationale) contre les colons européens d'Algérie. Une trentaine d'attaques plus ou moins désordonnées ont lieu le jour de la Toussaint dans tout le territoire algérien. Le bilan est de sept morts.
Le FLN était doté d'une branche armée, l'Armée de libération nationale (ALN), dotée d'un état-major ainsi que d'une organisation militaire par laquelle les zones de combat furent divisées en 5 régions militaires. L'armement provenait essentiellement d'Égypte et était acheminé via le Maroc ou la Tunisie. À partir de 1958, les combattants FLN étaient suffisamment bien équipés et entraînés pour mener une guerre de guérilla2. Devant la forte répression des forces françaises, les dirigeants de la rébellion durent constituer des dépôts d'armes en territoires tunisien et marocain. Lorsque la France renforce le contrôle des frontières et installe les lignes Challe et Morice, une grande partie de l'armement n'est pas acheminé. Il en résulte, à la fin du conflit, une armée des frontières du FLN surarmée, qui échappait le plus souvent aux forces françaises, et des « moudjahidine » du maquis en Algérie presque sans équipement.
Le mouvement se structura ensuite grâce notamment à la plate-forme politique du Congrès de la Soummam d'août 1956, organisé principalement par Abane Ramdane lui-même représentant le FLN durant le congrès, qui donnait un statut pour l’armée de libération nationale devant se soumettre aux « lois de la guerre » et des instances politiques dirigeant la « Révolution », et affirmait la « primauté du politique sur le militaire et de l’intérieur sur l’extérieur ».
 



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